My Free Implants : User Generated Breast

juin 10, 2009

MyFreeImplants

Depuis ces dernières années, les sites collaboratifs pullulent et ne cessent de coloniser des pans toujours plus nombreux de nos vies : musique, banque, immobilier, etc.

A mesure que le temps passe, on en découvre de nouveaux dédiés à des domaines ou des thématiques de plus en plus inattendus.

C’est le cas notamment de https://myfreeimplants.com .

Cette plateforme permet aux femmes de se faire sponsoriser leurs futures poitrines en silicone par une multiplicité de généreux mécènes.  

En contrepartie, on promet à ces derniers la possibilité d’ « interagir » avec leurs protégées, par exemple en chatant ou en recevant des photographies et des vidéos relatives à leurs évolutions de bonnet… 

Charité, quanf tu nous tiens…


Wordle, un outil pour générer des nuages de tags à partir de n’importe quel texte, blog ou site

Mai 13, 2009

Wordle

Un  site récemment primé lors des Webby Awards 2009 et qui peut s’avérer utile pour les analyses presse, les analyses de discours de marques et plus générallement tout type d’analyse de contenu textuel.

A voir sur : http://www.wordle.net


Lancôme Scientific Webstation : la quête du sceau de la science

février 27, 2009

lancome_webstaztion

Lancôme préempte le territoire de la science afin de convaincre les consommatrices de sa capacité d’innovation et de la performance de ses produits anti-âge, bref, afin de les convaincre qu’en consommant la marque elles n’achètent pas qu’un nom !

La Scientific Webstation est une sorte de webTV à vocation pédagogique ou vulgarisatrice, dans laquelle les internautes peuvent assister à des « conférences » portant sur les produits ou les recherches de la marque et animées par ses chercheurs.

Le site en soi n’est pas extraordinaire, mais la stratégie de légitimation à laquelle il répond est intéressante. Il constitue une étape supplémentaire dans la surenchère de  promesses hyperboliques à l’œuvre dans le secteur.


Une histoire de l’Internet particulièrement pédagogique et efficace

janvier 15, 2009

War 2.0

décembre 31, 2008

Habitués à appréhender YouTube comme le lieu inoffensif où s’expriment les penchants actuels à l’hédonisme et au divertissement (et dans lesquels j’inclus volontiers cette farce spectaculaire qu’est devenue la politique), on ne manquera pas d’être étonnés par cette dernière news : le service de relations publiques des forces armées israéliennes  vient d’ouvrir une chaîne YouTube (et un flux Twitter) dont elle se sert pour relater presque en temps réel son intervention à Gaza.

Une multiplicité de vidéos mettant en scène des frappes aériennes, d’autres mettant en scène l’ « aide humanitaire » de l’armée Israélienne auprès des populations de Gaza. Des commentaires des internautes coupés.

Emergeant d’un no man’s land éthique, quelque part entre la volonté de propagande et la prétention à la transparence, cette initiative nous rappelle évidemment la place stratégique que tient la maîtrise de l’opinion dans les guerres contemporaines, et nous invite à nous interroger sur le concept d’hyperréalité proposé par Baudrillard : comment assainir notre relation aux images et au réel dans un monde saturé de flux d’images quasi-instantanés ?

Elle nous rappelle surtout la face cachée d’Internet et de ses origines : le développement d’une des inventions modernes à laquelle nous sommes le plus attachés résulte des efforts convergents, quoique non coordonnés, des instances militaires et des industries du porno…


The Tin Shed, de Patagonia : le storytelling au service de l’authenticité

octobre 28, 2008


Patagonia est une marque de sports outdoor reconnue pour son engagement dans l’écologie et le développement durable.

 

Mais Patagonia, c’est avant tout une histoire, l’histoire de son fondateur charismatique Yvon Chouinard, un passionné d’alpinisme qui a commencé à créer son propre matériel d’escalade pour lui et ses amis dans un hangar, puis a fondé sa propre marque avec la volonté de respecter un certain nombre de principes éthiques.

 

Pour mieux symboliser son authenticité et le fait qu’elle n’a pas renié ses engagements, la marque nous invite dans le modeste atelier où tout a commencé afin de nous raconter son histoire, ou plutôt ses histoires : au sein de ce site, dont l’intérêt se situe davantage au niveau des partis discursifs qu’au niveau de l’interface, la marque n’est que la somme des histoires des individus qui contribuent à la faire vivre.

 

La morale : l’authenticité n’est donc pas quelque chose qui s’argumente, mais qui se raconte…


Palin as Président : une démonstration par l’absurde ?

octobre 23, 2008

Un portrait humoristique et interactif dressé par deux créatifs américains « pour le fun », mais pas que…

Je suis particulièrement fan du globe (« Irani-stan », « North Korea-stan », « something-stan »…) qui nous conforte, une fois de plus, dans une certaine vision de l’Amérique profonde.


Facebook, support du « continuous partial friendship » au service de l’individualisme

août 6, 2008

Mais à quoi peut bien servir Facebook ?

Question : à bien y réfléchir, Facebook s’apparente-t-il plus à un site comme MySpace ou à un site comme Delicious ?

J’entends déjà des voix gronder : « Béh non idiot, c’est un réseaux social, comme MySpace et Bebo, tu sais pas ça déjà ? »

– « Hmm, merci Roger… ».

En réalité, ma question ne visait pas la définition de la plateforme (ce que j’appellerais volontiers « voir les choses par le petit bout de la lorgnette »), mais plutôt ses usages. C’est là que les choses deviennent véritablement intéressantes.

Dans les faits, MySpace est utilisé, soit comme un blog, comme un journal intime, soit comme un outil permettant de rencontrer des personnes en affinité avec nos propres goûts, notamment musicaux. Facebook, quand à lui, laisse entrevoir des usages totalement différents.

Quand l’euphorie retombe

Une fois passée la fureur des débuts, l’euphorie retombe, et pour cause :

– vous avez déjà rentré dans vos contacts toutes les personnes avec qui vous avez été à l’école depuis la 3ème maternelle, tous les amis de vos amis que vous avez croisés au moins une fois, ainsi que les quelques filles (ou garçons) que vous avez essayé, avec un succès inégal, de « brancher »

– vous avez déjà testé de façon frénétique toutes les applications de vampire, de loup garou, et autres zombies et en avez profité pour spammer allègrement vos amis

– vous vous êtes déjà inscrit aux groupes les plus absurdes qu’il est possible de trouver et avez même contribué à la création de certains

Mais vous avez fini par vous lasser, et vos amis aussi. Désormais vous vous contentez pour l’essentiel de faire errer votre regard sur la page d’accueil du site, dans le même état de veille hébétée dans lequel vous avaient déjà plongé MSN ou votre boîte mail : vous montez la garde pour voir si quelqu’un pense ou a pensé à vous…

Dans leurs premières heures d’utilisation de Facebook, les internautes testent avec autant d’enchantement que de frénésie toutes les fonctionnalités de la plateforme, de la même façon qu’un enfant attrape tout objet sa portée et le met dans sa bouche pour explorer les limites de son corps : comme le disait McLuhan, les médias sont des extensions du corps, et Facebook n’échappe pas à la règle.

On teste les fonctionnalités pour les tester, la plus part du temps sous couvert de divers prétextes de sociabilité. Mais l’on découvre petit à petit que l’on n’a ni le besoin, ni l’envie, ni le temps de communiquer avec tous ces gens (ie. vos 235 « amis ») de façon intempestive.

Le deuxième effet kisscool : le continous partial friendship

Cela ne veut pas dire pour autant que la plateforme n’est d’aucun usage, et qu’elle n’est qu’un phénomène de mode voué à disparaître.

Tout comme le goût d’un vin ne se dévoile qu’à mesure du temps aux gens patients et avertis, son véritable usage, ou plutôt son sens, se révèle une fois que vous avez acquis une certaine maturité dans l’utilisation de la plateforme.

Vous vous servez toujours de Facebook, mais différemment et de façon plus sporadique. Facebook vous sert désormais à tagguer vos amis, comme vous tagguez les liens sur Delicious, pour les avoir sous la main. Vous vous sentez rassurés parce qu’ils sont constamment là, à côté de vous, rangés soigneusement et prêts à être convoqués dès que vous en éprouverez le besoin ou la fantaisie… Mais vous vous sentez également rassurés parce que le site vous en protège : ce dernier vous offre tous les outils nécessaires pour les mettre à distance afin qu’ils ne deviennent pas une nuisance.

L’individu (post)moderne a horreur de la promiscuité. C’est pour cela que son caractère individualiste s’accommode fort bien de technologies comme celle de Facebook.

Facebook est un site dit « communautaire », mais les pratiques sociales dont il est le support sont profondément individualistes. Il consacre le continous partial friendship, une sociabilité optionnelle et sur-mesure.


Quand widget rime avec fourchette…

Mai 23, 2008

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Dans la famille « j’ai fait faire ma webTV par Mathieu Vaidis », je voudrais MyDSI-Tv

avril 24, 2008

Les webTV corporate et BtoB sont de plus en plus en vogue. Malheureusement, comme le montre cette initiative d’Accenture, les résultats sont plus ou moins heureux selon les cas…

Eh oui, désolé les gars, la communication c’est un métier…

Allez, pour la peine, on s’en remet un petit coup, juste pour le plaisir !